I - Les plantes contiennent des principes actifs.

         

1-     1 - Les principes actifs contenus dans les plantes et leurs effets.

Les principes actifs d'une plante sont les substances naturellement présentes dans cette plante ; elles lui donnent son activité physiologique* principale. Ces substances sont souvent en quantité extrêmement faible dans la plante : elles représentent à peine quelques pour-cent du poids total de celle-ci, mais elles sont souvent en association avec d’autres molécules et nutriments qui modulent et complètent leurs effets. C’est cette notion appelée « Totum » qui permet aux plantes d’avoir une telle richesse et autant d’intérêts.

En voici quelques uns des plus courants :

 

a-     a-Les alcaloïdes

Formant un groupe très large, les alcaloïdes possèdent presque tous une molécule d'azote (d'où l'appartenance habituelle à la famille des acides amines) qui les rend d’un point de vue pharmaceutique très actifs. Les alcaloïdes constituent la source la plus importante de nos médicaments dont certains sont connus et ont des vertus thérapeutiques avérées. C'est le cas d'un dérivé de la pervenche de Madagascar employé pour traiter certains types de cancer. On les trouve, principalement chez les végétaux, les champignons et quelques groupes animaux peu nombreux. On trouve des alcaloïdes dans plusieurs familles de plantes et on en connait plus de mille. La morphine, la strychnine, la caféine, la quinine, la colchicine, le curare, l’atropine (action directe sur le corps, réduisant les spasmes et soulageant la douleur), Ils passent très facilement dans les percolations*. On trouve  des alcaloïdes dans  plusieurs  familles de  plantes.  Ils agissent directement sur le  système  nerveux  (sympathique, parasympathique  et  central) avec  des  effets  sur  la  conscience  et  la motricité, cette action sur le système nerveux peut aller jusqu’à une action antispasmodique*, et mydriatique*, anesthésique* locale ou analgésique* et narcotique*. Beaucoup d'alcaloïdes sont toxiques (comme la strychnine ou la conitine) et leur force rend leur emploi délicat, le dosage doit  être très minutieux. Quelques grammes de feuilles de ciguë peuvent provoquer la mort chez l'homme. Ils ont la propriété de former des sels et d’être amer.

b-    b-Les flavonoïdes

Les flavonoïdes se trouvent dans de très nombreuses plantes comme par exemple le sarrasin, le citron, le raisin, le cassis. Les flavonoïdes sont connus principalement pour leur activité antioxydant*, antispasmodique*, anti-inflammatoire* : il assure donc une bonne circulation sanguine et renforce les parois des vaisseaux capillaires ; mais aussi antiviral*. Les flavonoïdes sont des pigments hydrosolubles qui protègent les plantes contre les agressions du rayonnement solaire. Les flavonoïdes ont un effet protecteur en agissant contre les radicaux libres : ils détruisent les particules dangereuses pour la santé des cellules. Ils permettent de lutter contre l'altération des fibres de collagène et ralentissent ainsi le vieillissement de la peau. Ils entrent dans la composition de nombreux pigments végétaux et en particulier les pigments blancs,  jaunes et orange  mais aussi dans les pigments bleus.

c-     c-Les saponines (ou saponosides)

Les saponines sont un composé chimique organique présent dans de nombreuses plantes. Les saponines ont des propriétés tensioactives*, font mousser leurs solutions et servent de détergent. Le nom de saponines vient du fait qu'elles produisent une mousse comparable à celle du savon quand on les agite dans l'eau.  Ces plantes à saponines auront des effets sur le vivant :
- Elles facilitent la pénétration des autres substances au niveau de la peau, au niveau de l’intestin et aussi au niveau de toutes les muqueuses.
- Elles dissolvent les graisses et par conséquent, elles sont irritantes pour les muqueuses (toutes les membranes des cellules sont constituées de graisses). Pour éviter l’action irritante des savons, on rajoute des corps gras. Quand, une plante est riche en saponines, son action sera plus rapide que d’autres plantes.
Les plantes riches en saponines dans les séborrhées (augmentation de la sécrétion des glandes sébacées) du cuir chevelu, on les emploie en shampoing. On les emploie aussi comme expectorantes, elles rendent un peu moussante la muqueuse des bronches inflammatoires et facilitent l’expectoration*.
Les racines de la réglisse sont riches en saponines, mais on les trouve aussi dans les légumes comme le soja, les épinards, les petits pois, les tomates, les pommes de terre,  l'ail ou les châtaignes.
Les stéroïdes présents dans naturellement dans les plantes à saponines sont similaires avec les hormones stéroïdes* naturelles de l'homme. C'est pourquoi des plantes contenant des saponines stéroïdales ont une certaine activité hormonale, comme la réglisse. Les triterpénoïdes présentes dans les racines de primevère sont des puissants expectorants, mais peuvent également faciliter l'absorption des éléments nutritifs par l'organisme.

 

d-    d-Les tanins

Le tanin c’est un phénol qui est associé à un sucre. Un des tanins de base est l’acide gallique. Ils précipitent (agglutiner, coaguler) les protéines et la gélatine ce qui est beaucoup plus rare. On utilise le tanin en médecine  comme contrepoison et comme résistance aux infections. Mais si on force la dose, l’excès de tanin libère à nouveau la substance toxique et cause une deuxième inflammation. Ils emprisonnent aussi les sels des métaux lourds (plomb, mercure, mais pas efficace dans la dépose des amalgames).Les familles de plantes riches en tanin sont les éricacées, les rosacées, dans l’écorce de certains arbres (chêne). Les tanins ont aussi des effets astringents, très proche d'assécher (ils provoquent une sensation de desséchement lors de leur consommation, comme c’est le cas avec les pépins de raisin), très utiles quand il y a trop de sécrétions (les bronchites, les diarrhées, les leucorrhées, les plaies saigneuses, antiseptique*). Les plantes à tanins sont utilisées en tant que vulnéraire (blessure), pour les plaies ouvertes (pas pour des bleus, des coups) car elles permettent aux plaies de se refermer, les tissus se rapprochent ; ils permettent de lutter contre les hémorragies. Les effets secondaires des tanins peuvent aller du dessèchement  à l’entrainement de lésions de la muqueuse gastrique et intestinale mais aussi ils peuvent blesser les reins. Ils gardent en eux les principes actifs des plantes. Les plantes riches en tanins auront une action plus lente, passeront moins vite dans la circulation générale et la barrière intestinale.

e-     e-Le mucilage

Le mucilage est encore un hétéroside. Il est une substance végétale constituée de sucres et de polysaccharides, qui gonfle au contact de l'eau et produit une substance visqueuse semblable à de la gelée. Ils vont déposer spontanément sur les tissus. Le mucilage garnit et protège les muqueuses du tube digestif et les protège des irritations, des attaques acides des irritations et des inflammations, ce sont des adoucissants, des calmants de l’inflammation (calme les irritations du digestif et des voies respiratoires). On peut les utiliser sur la peau et les muqueuses. Il freine l’absorption des produits a cause d’un film qui se dépose sur les muqueuses (en opposition aux saponines).Cette action protectrice s'étend aux muqueuses de la gorge, des poumons, des reins et des conduits urinaires. On extrait du mucilage des algues, mais on le trouve ailleurs comme dans l'Orme, les graines de lin et les pépins des pommes.

f-      f-Les phénols

Les phénols sont un composant chimique de l'on trouve naturellement dans les plantes. Sur un plan purement chimique, le phénol est aussi appelé hydroxybenzène, acide phénique, ou encore acide carbolique. C'est la plus simple molécule de la famille des phénols. Les phénols sont antioxydants, antiseptique et réduisent les inflammations lorsqu'ils sont ingérés, alors qu'ils produisent au contraire un effet irritant lorsqu'on les applique sur la peau (ils doivent alors être utilisés prudemment et temporairement). On peut noter que dans le groupe des phénols, on trouve l'acide salicylique, qui est le précurseur naturel de l'aspirine. On trouve cet acide notamment dans le saule blanc, mais aussi dans le thym.

g-    g-Les glucosides

Les Glucosides cardiaques sont présents dans de nombreuses plantes médicinales nettement dans la digitale pourprée et dans la digitale jaune. Ces composés organiques ont une puissante action sur le cœur : ils aident à maintenir un rythme cardiaque normal en cas d’affaiblissement. Les Glucosides ont aussi un effet diurétique*, ils contribuent à transférer les liquides depuis les tissus et le système circulatoire vers les conduits urinaires ; ils réduisent alors la pression artérielle.

Les Glucosides Cyanogènes, étant à base de cyanure, sont un poison très violent, elles ont, prises en petites doses, un effet sédatif* et relaxant sur le cœur et les muscles. L'écorce du cerisier sauvage et du sureau noir en contiennent toute deux, elles permettent de supprimer ou de calmer les toux sèche ou irritantes

h-    h-Les amers

Les amers sont des composants organiques présents dans de nombreuses plantes. Ils constituent un groupe très diversifié que l'on trouve comme leur nom l'indique dans les plantes qui ont une amertume du goût. Les effets des amers contenus dans les plantes concernent les glandes salivaires, dont ils accélèrent les sécrétions. Les amers ont aussi des effets sur les organes digestifs, en augmentant l'appétit et en améliorant la digestion. De nombreuses plantes ont des constituants amers dont il existe des variantes : en plantes à amers simple (la gentiane, le chardon béni,...), en amers astringent (la chicorée sauvage), en amers aromatique (très souvent liés à la présence d’huiles essentielles : l’absinthe, les écorces des agrumes : orange, citron, pamplemousse …). Il faut éviter l’utilisation des plantes à amers en cas d’inflammation aiguë de l’estomac (gastrite, ulcère de l’estomac), car ces plantes peuvent être légèrement corrosives.

i-      i-Les glucinolates

Les glucosinolates sont un composé organique naturellement trouvés dans certaines plantes. Les glucosinolates sont composés de sulfures, de nitrogènes et de dérivés du glucose. Les glucosinolates se trouvent en particulier dans les espèces végétales de la famille des moutardes. Appliqués sur la peau et provoquent une formation d'ampoules du a leur effet irritant. Ils augmentent le flux de sang et favorisent cependant l'évacuation des déchets. Les glucosinolates contribuent également à réguler la thyroïde. Les radis est une plante riche en glucosinolates par exemple.

j-      j-Les éléments minéraux

Ces plantes agissent comme compléments minéraux, qu'elles soient prises entières ou partiellement.

Les sels minéraux sont facilement assimilables par l’organisme :
*     Le potassium est diurétique. Il participe au fonctionnement neuromusculaire et cardiaque et agit sur la pression artérielle en la diminuant. On en trouve dans les fruits et les légumes et nettement le pissenlit. Il va aider le corps à le conserver au contraire d’autres diurétiques qui provoquent l’expulsion de ce minéral. (viande, lait …)
* Le silice est efficace contre l’arthrite et reconstruit le tissu conjonctif*
*     Le calcium nécessaire à la formation des os et des dents. Sa présence dans le sang aide au fonctionnement des nerfs et des muscles ; il intervient dans la coagulation du sang. On le trouve essentiellement dans les légumes et les graines de sésame. (Le lait)
*     Le fer indispensable à la formation du sang. Sa carence cause l’anémie*.
On le trouve dans les haricots, les lentilles, le persil et les légumes. (Le foie, la viande, les œufs)
A noter que le fer d’origine animal est plus facilement absorbé que le fer végétal.
*     L’iode protège contre le goitre* endémique. (On le trouve dans les fruits de mer, le sel iode…)
*     Le magnésium il est antistress. Il intervient dans la conduction musculaire et nerveuse et participe à la constitution osseuse.
*     Le sodium il joue un rôle important dans les échanges d’eau intra et extra cellulaire.
Il est capital dans la conduction neuromusculaire. (On en trouve dans le sel, les aliments fumés, le fromage…)

k-     k-Les vitamines

La plupart des plantes médicinales contiennent des vitamines en plus ou moins grande quantité, qui, quelle que soit leur quantité, assurent la ration quotidienne. L'action des vitamines que l'on peut consommer a des effets nombreux et bien connus sur la santé humaine. Les vitamines agissent à faibles doses.
*      La vitamine A protège la peau et les muqueuses. Sa carence entraîne un besoin oculaire* : On la trouve dans les légumes (les carottes, les haricots), les fruits comme la mangue, beaucoup dans l’huile de palme. (Le foie des poissons et animaux, dans le lait sans transformation, dans les œufs).
*     La vitamine B1 (ou thiamine) protège les nerfs et le cœur .Sa carence entraîne le Béribéri*, on la trouve dans : l’arachide, les céréales entiers, le pain de singe*, les dattes, les haricots, les lentilles.
*     La vitamine B2 (Riboflavine) protège la peau, les muqueuses, les cheveux.
Sa carence entraîne un retard de la croissance : pellagre*. On la trouve dans le lait frais, le foie, les haricots, la patate douce, l’oseille, l’arachide.
*     La vitamine B9 est importante lors de la gestation car agit sur la formation du système nerveux du fœtus. Sa carence peut entraîner de graves malformations. On la trouve dans le foie, les légumes verts, *.
*     La vitamine B12 entre dans la constitution des globules rouges, une carence peut traîner l’anémie*. On en trouve dans la viande, les œufs et laitage. Elle est absente des produits végétaux.
*      La Ni acine (fait partie des vitamines du groupe B) protège les nerfs. Sa carence entraîne la pellagre* (tâche sur la peau). On la trouve dans la viande, le foie, l’arachide, les céréales entières, le pain de singe*, les haricots, les dattes.
*      L’acide folique est nécessaire à la formation de nouvelles cellules du corps et du sang d’où son importance pendant la grossesse ou ceux ayant perdu du sang, anémies* ou drépanocytaires*. On en trouve dans les légumes (persil, chou…) et le foie.
*     La vitamine C elle
a des vertus antiscorbutiques* et  protège contre les maladies infectieuses : Sa carence entraîne le scorbut* (hémorragie de la peau et des gencives). On en trouve dans les fruits, citron, orange, goyave, kiwis, pain de singe*, ou légumes, persil, chou.
*     La vitamine D protège les os. Sa carence entraîne le rachitisme* .On la trouve dans le beurre, le jaune d’œuf. L’exposition au soleil permet à la peau d’en fabriquer
*     La vitamine E elle est antitoxique. Elle protège l’organisme du vieillissement.
Les principales sources sont d’origine végétale. Par exemple :
- La Cola  contenant de la caféine, de la kolatine et de la théobromine, est un stimulant.
- Le Tinospora bakis contenant la colombine et des alcaloïdes quaternaires dont la palmatine est hépato protecteur*.
- L’Ail contient un antioxydant l’ajoène capable de stopper la progression du virus du sida.
L’ail neutralise le venin des insectes, c’est un antibactérien et aussi un fongicide* puissant qui soigne les candidats albicans*. L’iode et la silice qu’il contient dilatent les capillaires ce qui facilite la respiration et diminue les troubles respiratoires. L’ajoène empêche aussi la coagulation du sang. L’allicine tue les bactéries.
- Le persil surtout connu comme une excellente source de chlorophylle capable de combattre la mauvaise haleine .Le persil contient beaucoup de zinc, bénéfique à la santé du système de reproduction chez l’homme.

l-      l-Les huiles essentielles

On extrait les huiles essentielles des plantes par distillation ou par pression (on parle alors plutôt d'essences de plantes). Les huiles essentielles  font parties des composants actifs des plantes les plus importants. Les huiles essentielles contiennent un grand nombre de composés variés. Par exemple, on ne trouve pas moins d'une soixantaine de composés différents dans l'huile essentielle de melaleuca. La plupart des huiles essentielles ont un effet antiseptique ou anti-inflammatoire, les sesquiterpènes*, tels que l'azulène*, présent dans la camomille allemande ou matricaire. L'aromathérapie est une pratique qui consiste à se soigner en utilisant les huiles essentielles extraites des plantes. Quelques huiles ont deux effets : stimuler certaines zones du cerveau et en apaiser d'autres. Que ce soit par voie interne ou externe, l'utilisation des huiles essentielles, doit se faire avec la plus grande prudence. L'utilisation mal maîtrisée des huiles essentielles peut avoir des effets toxiques extrêmement graves. Certaines huiles essentielles peuvent provoquer des effets allergènes ou irritants.

2-     2 - Les différentes utilisations de ces principes actifs.

a-     a-Les différentes parties des plantes utilisées en thérapeutique.

Les différentes parties de la plante ne sont pas pourvues également  en molécules actives. Les plantes que l'on utilise sont appelées « drogues végétales «. La feuille est le croisement de toutes les synthèses chimiques, elle est la partie la plus utilisée c’est elle qui produit les hétérosides et la plupart des alcaloïdes. La tige n'est que le lieu de transit entre les racines et les feuilles, mais peut bien sûr contenir des principes actifs, particulièrement dans l'écorce. L'aubier, partie de la tige située entre la cour et l'écorce, a parfois des vertus thérapeutiques (tilleul : hypotenseur*). Le bois est aussi utile (bois du bouleau : charbon végétal). La tige se termine par un bourgeon qui porte tous les espoirs de la plante. Certains bourgeons sont antiseptiques (ceux du sapin). Au niveau du sol il existe parfois des tiges spécialisées : ce sont les rhizomes, les tubercules et les bulbes. Leur mission est d'assurer la survie d'un bourgeon pendant l'hiver après la disparition des feuilles. Les tubercules de pommes de terre s'enflent de molécules sucrées, l'amidon. La racine pompe dans le sol l'eau et les sels minéraux qu'elle envoie vers les feuilles. Elle accumule souvent des sucres, parfois des vitamines, et il arrive qu'elle contienne des alcaloïdes. La fleur transmet le message héréditaire et est appréciée en phytothérapie car elle est souvent chargée de principes actifs. Les pétales colorés sont riches en pigments  (la corolle du genêt contient des flavonoïdes, celle de la rose rouge des tanins). Les fleurs de lavande sont très riches en essences. On cueille les pédoncules floraux qui sont aussi appelés queues (les queues de cerise sont diurétiques, comme les styles du maïs). Le pollen est riche en vitamines et en oligo-éléments. Si les fleurs ne sont pas cueillies, elles se transforment en fruits. Les fruits des Ombellifères, akènes, renferment des huiles essentielles. On utilise, entre autres, les akènes de fenouil, d'anis et de cumin. Les fruits charnus sont une réserve de vitamines, d'acides organiques et de sucres. La myrtille, par exemple, à une couleur violette due à un pigment proche des flavonoïdes, fortement pourvu en vitamine P. C'est aussi un astringent qui tue un certain nombre de bacilles intestinaux. La graine, ou semence, est un réservoir autonome renfermant les nutriments nécessaires à la future plante les glucides, les lipides et les protides s'y répartissent harmonieusement. Elle fournit à l'homme de l'amidon et la plupart des huiles végétales. Pour se multiplier, les plantes primitives sans fleurs produisent des spores. Ce sont des petits grains jaunâtres ressemblant au pollen. On utilise les spores de lycopode en massue dans une pommade contre les irritations de la peau.
Parfois les drogues végétales ne sont pas des plantes ou des parties de plante, mais des sécrétions végétales. Les résines et les gommes en font partie. Une sécrétion visqueuse se niche sous l'écorce du houx: c'est la glu, qui sert dans les campagnes à la confection de cataplasmes pour faire mûrir les abcès et les furoncles.

b-    b-Les différentes formes d’ingurgitation

Les plantes médicinales sont préparées par infusion*, par décoction* ou par macération*.

Leur mode d'utilisation est varié :

  • par ingestion* : sous forme de tisanes ou de poudre incorporée aux aliments
  • par bain de bouche et gargarismes (c'est-à-dire de se rincer la gorge avec un liquide, puis de le recracher.)
  • par fumigation (l'opération consistant à introduire un gaz ou une substance) ou sous forme de cigarettes à fumer
  • par application sur la peau : lotion ou fomentions (compresses), cataplasmes (préparation de plante assez pâteuse pour être appliquée sur la peau)
  • par le bain de tout ou partie du corps

·         par injection ou lavement

c-     c-La phytothérapie

La phytotérapie correspond au traitement des maladies par les plantes sous différentes formes,  les plantes peuvent être utilisées fraîches ou séchées, à dose pondérale. céleri, radis noire, chou... - à la plante médicinale dans son ensemble - totum (extrait total des principes actifs) de plante, poudre de racine de gentiane, par exemple - ou faire appel à des formes spécifiques, qui sont les extraits fluides et solides (extrait d'écore de saule) ainsi que les produits de distillation (huile essentielle).

d-    d-L’aromathérapie

L'aromathérapie désigne une branche particulière de la médecine par les plantes. Ce terme est composé de deux mots : aroma qui veut dire odeur agréable et  thérapie, action de traiter des maladies physiques ou mentales. Littéralement, aromathérapie signifie soigner par les odeurs. Il ne s'agit alors d'huiles essentielles pures tirées des plantes . Le traitement suppose l'application des huiles sur le corps pour améliorer la santé physique mentale ou émotionnelle de l'individu.
Les huiles essentielles sont la plupart du temps utilisées diluées, et de différentes manières : par diffusions dans l'atmosphère, dans le bain, par massage, par inhalation, par voie orale,…

e-     e-La gemmothérapie

La gemmothérapie se rapproche de la phytothérapie, mais aussi de la homéopathique. La gemmothérapie s'utilise par voie interne Elle repose sur l'hypothèse que les tissus embryonnaires végétaux en croissance, tel les bourgeons frais , les jeunes pousses, renfermant l'énergie entière nécessaire au développement de la plante, et possèdant des vertus particulières. Ils sont très riche en  acide nucléique (acides aminés porteurs de l'information génétique), ainsi qu'en divers facteurs de croissances comme les hormones ou les enzymes. Par exemple les bourgeons de  figuier serait analgésique, antidépresseur, combattrait les migraines,  l'eczema et les ulcères à l'estomac. [

f-      f-L’homéopathie

L'homéopathie est une méthode thérapeutique qui consiste à donner à l'individu malade, à doses faibles ou infinitésimales, la substance qui provoque chez une personne en bonne santé les symptômes semblables à ceux du malade. (il s'agit en fait de soigner « le mal par le mal lui-même »)
Ce genre de thérapie est utilisé depuis la nuit des temps. Il est aujourd'hui très en vogue grâce à sa simplicité d'utilisation et l'absence d'effets secondaires. Cependant les effets de l'homéopathie ne sont pas reconnus et beaucoup de personnes le considèrent comme un placebo. L’homéopathie se présente sous différentes formes nottament sous la forme de granules, de puodre, de gouttes, de pommades ou meme sous forme de liquide a injecté.

g-    g-Les médicaments

Les plantes médicinales sont  la base de nombreux médicaments de notre connaissance. Elles sont majoritairement présentes dans les vaccins, pilules, comprimés et autres formes. Les recherches faites, permettent un isolement puis la synthétisation des molécules caractéristique qui combattent les maux plus efficacement, plus rapidement et en dose ciblé. Mais la recherche est longue pour passer de la molécule "active" au médicament : dix à douze années peuvent s’écouler avant qu"il puisse être mis sur le marché. On doit premièrement étudier les effets de la nouvelle molécule sur des cultures cellulaires. Puis, afin d’évaluer sa toxicité et son efficacité, on procède a des tests. Parallèlement, la forme (sirop, spray, pilule...) est définie.

3-         3- L’exemple du microscope avec la bactérie de yaourt et l’huile essentielle de thym.

a-     a-Procédés

     Matériel :  Huile essentielle de thym, petit lait d’un yaourt, microscope, lames, lamelles, Logiciel MESURIM relié a un ordinateur.

Sur la lamelle a) nous mettons du petit de yaourt.

Sur la lamelle b) nous mettons du petit lait de yaourt avec de l’huile essentielle de thym.

b-    b-Observations

1-     Nous observons pendant 10 minutes au microscope le déplacement des bactéries du yaourt de la lamelle a). Au bout des 10 minutes, les bactéries ont une vitesse égale a la vitesse initiale. 
Nous observons pendant 10 minutes au microscope le déplacement des bactéries du yaourt de la lamelle b). Au bout de la seconde minute les bactéries ont très fortement ralentis et s’arrêtent a la troisième minute
.

c-Conclusion

Nous pouvons donc conclure de l’huile essentielle de thym qu’elle a un caractère bactéricide.

Malheureusement nous ne pouvons pas montrer les photos qui ont été prises lors de l’expérience car leur format ne nous permet pas de les ouvrir avec un autre logiciel que MESURIM.

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